Pourquoi il faut vite oublier l’Impôt de Solidarité sur la Fortune – ISF

Que représentent 3 à 5 milliards par rapport à l’ensemble des prélèvements fiscaux. Pas grand chose. Mais le principe du poison est qu’il en faut très peu. 
Un peu d’histoire : il a causé…

Pourquoi en effet, l’ISF a-t-il été un poison ? Pourquoi l’éventualité de son retour peut être dramatique. Quelques éléments de réponse  :

  • Il est la risée des pays limitrophes.
  • Une très grande majorité de citoyens ignore tout du son calcul, de son évolution par rapport aux taux d’intérêt, et tient pour acquis qu’il suffit de faire payer les riches pour résoudre les problèmes de la société. 
  • l’ISF rétabli ou pas, il manquera toujours 5 milliards à l’Etat.
  • Son rendement effectif est largement négatif : cumulé avec les autres impôts, il confirme la théorie de Shaffer : trop d’impôt tue l’impôt. Il suffit de comparer les rentrées fiscales sous Macron et sous Hollande pour la classe de population concernée. 
  • La solidarité s’étant déjà fortement exprimée par le caractère progressif (à la limite confiscatoire) de l’impôt, et par l’exclusion de toutes les aides sociales, il engendre la perte de confiance, le manque de reconnaissance, l’envie de fuir.
  • Parce que c’est méconnaître la psychologie de l’entrepreneur qui est plus proche de celle d’un sportif (action, challenge, dépassement de soi, besoin de reconnaissance) que celle d’un rentier. C’est comme si on décourageait Teddy Riner après sa première médaille. La dépression assurée.
  • Des centaines (voire des milliers) de milliards sont partis conter fleurette à l’étranger et avec eux la consommation, le haut de gamme, les taxes, les modèles de réussite pour nos enfants. Rappelons un ordre de grandeur :  200 000 patrimoines à 5 Millions représentent 1000 Milliards.
  • L’idée d’un futur ISF décourage la création d’entreprise innovantes. Rappelons que le moteur l’économie de marché est l’innovation. Les sociétés innovantes représentent les débouchés de l’enseignement supérieur. Faut pas s’étonner du nombre croissant de départs à l’étranger de nos jeunes ingénieurs.
  • Où est le retour sur investissement pour l’Education Nationale, quand elle perd ses éléments performants, devenus des détracteurs acharnés ou des concurrents redoutables. Faut-il être vraiment stupide pour former les meilleurs pur-sangs (X, Centrale, ENS…)  et les dissuader de courir.
  • L’ ISF représente une rupture dans la chaîne de transmission d’entreprises, et donc de la possibilité de développer par les générations suivantes, les sociétés de taille moyenne qui manquent cruellement à notre pays.

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